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Pour Save the Children, la lutte contre la pauvreté doit commencer dès le début : la petite enfance. Dès le plus jeune âge, pour près d'un enfant italien sur trois, certaines barrières sociales dues à l'insécurité monétaire se dressent (l'éducation, par exemple, et par conséquent les possibilités futures d'évolution professionnelle). Ce sont ces mêmes obstacles qui les conduiront à l'exclusion sociale.


La situation est aggravée par le fait que de moins en moins d'enfants naissent en Italie; pour Save the Children, l'enfance est un trésor qui doit être protégé pour cette raison également. La pauvreté se traduit par de nombreux aspects différents de la vie quotidienne d'un enfant: du manque de lumière ou de chauffage dans le logement, au logement inadéquat et insalubre, à la nourriture insuffisamment calorique, aux opportunités sociales manquées telles que les activités extrascolaires, les sorties de classe et le sport.  

L'Italie compte actuellement 1,3 million d'enfants en situation de pauvreté absolue (soit une augmentation de 13,5 % par rapport à l'année précédente). Le sud de l'Italie enregistre les chiffres les plus élevés en matière de pauvreté, mais se distingue également par d'autres indicateurs tels que le décrochage scolaire.

 


La situation des jeunes et des femmes en Italie, et dans le Mezzogiorno en particulier, est exacerbée par le fait que c'est dans cette zone de l'Italie que se concentrent certains phénomènes sociaux, comme l'abstention totale de la fréquentation scolaire à tous les niveaux, mais aussi le très faible niveau de participation des femmes au revenu total de la famille, ce qui aggrave naturellement la situation des mineurs dans la cellule familiale.

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Il existe d'énormes différences entre les taux d'emploi des hommes et des femmes en Italie, ce qui inquiète de plus en plus le gouvernement chaque année. Le taux masculin atteint 73,4 % (un très bon chiffre, si l'on considère qu'il n'est pas loin de la moyenne européenne), tandis que le taux féminin n'est que de 53,8 %. Le chiffre concernant les femmes est tragiquement inquiétant, car il se situe près de dix points derrière le troisième pays européen le plus bas pour le taux d'emploi des femmes (l'Espagne en l'occurrence).

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